dimanche 31 juillet 2011

BTSTU



Excuse-moi si je m'éloigne, excuse-moi si je suis pas assez bien, excuse-moi pour tout.
Depuis le départ si on se fait du mal c'est ma faute. Il ne fallait pas que tu tombes amoureux de moi, il ne fallait pas non plus que je t'aime, il n'aurait pas fallu que je m'éloigne de toi, tu n'aurais pas dû partir, j'aurais dû te retenir, on aurait dû se dire la vérité. Encore maintenant j'ai la tête remplie de regrets, parfois trop. & tu me manques maintenant. Je ne pensais pas que ton amour serait capable de tenir autant de temps sans faillir à cause de la vie, de ta jalousie, de mon comportement, de ma faiblesse & je ne pensais pas être capable d'éprouver de telles choses, mais elles sont bien là & elles le seront toujours. Même si tout est encore compliqué pour l'instant je sais qu'on arrivera à défaire les noeuds de notre histoire un jour j'irais mieux & je serais capable d'avancer & toi tu te seras débarrassé de tes démons. On se soignera nos blessures mutuellement & on pourra accepter la vie telle qu'elle est, notre vie comme elle sera. J'ai parfois du mal à te dire "je t'aime" parce que je me sens coupable & stupide. Mais il faut que tu gardes en tête que mon amour sera toujours plus fort que les obstacles, que la distance qui nous déchire, & ce même lorsque je semble absente dans ta vie, même lorsque je disparaîs. Je ne serais jamais loin tant que ton coeur me laissera juste une petite place, au moins. Merci d'être là. Je tiens toujours mes promesses, alors crois-moi quand je te dis que l'avenir nous appartiendra. Encore une fois je t'aime.

image : Par moi - Photoshop.

lundi 25 juillet 2011

Sleepless nights

Les meilleurs textes postés sur mon skyrock xPink-Kittenx :

L'HOMOPHOBIE :

Comment ?! Tu n'arrives pas à croire au fait que ton fils ait fait telle erreur, n'est-ce pas ? Ton propre fils, celui pour qui tu auras tout donné, pour qui tu auras tant investi. En tant que père, ta fierté s'en retrouve touchée. Mais qui est-il ? Tu ne le reconnais plus. Ta femme te dit qu'un jour peut-être, cela lui passera, elle tente de t'adoucir. Mais peut importe, il n'est même plus digne de vivre près de toi, même plus digne de recevoir ne serait-ce qu'un regard de ta part. Plus le temps passe, moins tu le supportes. Tu ne le comprends pas. Quand tu repenses à ce petit garçon aux grands yeux noisettes qui voulait toujours te ressembler, qui disait "Moi je serais ingénieur comme Papa", celui qui t'admirait, celui qui voyait en toi un modèle, un repère. Quand tu repenses à tous vos moments passés ensemble, à votre complicité qui est bien loin maintenant... Quand tu penses que tu avais tout misé sur lui, sur sa réussite & qu'il n'en a plus rien à faire, qu'il a détruit ce que tu lui avais construit. Il a balayé tous tes efforts d'un revers de la main. Tu as tellement honte quand tu remarques toutes ces personnes qui se retournent sur lui, d'un air hautain. "Ce n'est pas mon fils, c'est impossible", tu te répètes sans cesse cette phrase intérieurement, n'est-ce pas ? Mais pourtant qu'il est bien ta chair & ton sang, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais tu sais, la seule personne à blâmer ici c'est bien toi. Te rends-tu compte que tu renies ton fils pour un choix que pour une fois tu ne lui auras pas imposé ? Te rends-tu bien compte que ton fils est toujours le même, qu'il t'aime, & qu'il a encore besoin de toi ? Te rends-tu compte que par ta faute, sa vie est un véritable cauchemar ? Tu l'étouffes tant, tu l'empêches de vivre sa vie tout ça parce que ta dignité est touchée. Tu le voyais déjà à 30 ans, une femme au bras & pourquoi pas des enfants. Mais ce rêve-là est anéanti & le fait que tout ne se passe pas comme tu le souhaites te dérange. Tu penses qu'il est fou, stupide, complètement dérangé. Tu penses qu'il a une tare, que tout est fichu. Aujourd'hui, tu as voulu réprimander une fois de plus ton fils, le rabaisser plus bas que terre. Tu lui as crié de t'ouvrir la porte de sa chambre. Aucune réponse. Encore une raison de plus pour lui hurler dessus, c'est très bien. Tu le préviens, tu vas compter jusqu'à cinq & si à cinq il n'ouvre pas tu es prêt à défoncer la porte. 1. 2. 3. 4. 5. Menace exécutée, tu enfonces la porte d'un coup de pied. Peut-être que tu n'aurais jamais dû faire cela en fin de compte. Pourquoi ton fils est-il effondré sur son lit ? Tu t'avances. Tu le secoues, lui donne une gifle pour qu'il se réveille, le paresseux. Aucun mouvement. Cela l'amuse alors ? C'est à ce moment que ta vie bascule. A gauche de l'oreiller, une boîte. Une boîte de médicaments ouverte & une bouteille d'alcool vidée. Tu lui avais pourtant interdit de boire. Tu jettes un regard sur ton fils. Ton fils. Ta chair, ton sang. Tu hurles. Pour la première fois ce n'est pas de la colère. Non. Tu souffres. C'est une douleur sourde qui te prend au ventre, qui semble te tuer, qui te démuni, qui te soulève le coeur. Tu te rends compte que tu as tout perdu. Ils te disent que c'est terminé, qu'ils ne peuvent plus rien y faire. Tu es tellement blessé. Si tu le pouvais, tu te frapperais contre un mur. Malgré toi tu sens couler deux lentes traînées transparentes sur tes joues s'amplifiant à chaque seconde. Ta femme n'a plus aucune réaction à rien. Elle ne cherche même pas ton soutien. Elle ne fait que déverser sa peine aussi loin de toi que possible. Tu sais qu'elle t'en veut. Toi-même tu t'en veux. Qui es-tu pour avoir pu ne serait-ce que lui en vouloir ? Quel genre de monstre es-tu donc pour l'avoir détesté ? Mais il est trop tard maintenant. Il ne reviendra plus. C'est de ta faute. Il était ton fils. Ton sang. Ta chair. Ta vie. Il était le petit garçon aux yeux noisettes que tu as tenu sur tes genoux, que tu as bordé le soir avant qu'il s'endorme, c'était ton enfant. Tu entends encore cette berceuse que ta femme lui chantait doucement, tu revois encore son petit sourire d'ange, tu entends encore son joli petit rire. Il était ton fils, & tu aurais dû le soutenir. Tu aurais dû l'aimer jusqu'au bout. Gay ou pas.

THEME PERSONNEL :


Mes pensées aussi furtives,
Que le vent qui carressait tes cheveux,
Que la pluie d'automne qui dissimulait tes larmes,
& tes frissons d'anxiété cachés par les tremblements de froid.

Toi qui n'a jamais su comment maîtriser les battements de ton coeur,
M'entends-tu hurler ton nom derrière l'épais brouillard qui t'exclue du monde ?
Crois-tu qu'il y aurait une issue ?
Que le diable m'emporte si je n'en trouve aucune pour toi.

Si tu ne comprends pas ce que mes yeux veulent te dire,
Si tu n'entends plus ma voix,
& que tu ne remarques plus ces gestes que je tente de faire,
Que faut-il que je fasse pour que tu saches ?

Ouvre les yeux sur le monde qui t'entoure,
Cesse de réouvrir tes plaies,
Ne subit plus ce passé qui semble t'étouffer à chaque seconde,
Ne le dissimule plus derrière ton masque intouchable.

Je pourrais vendre mon bonheur au prix de ta vie,
& par les routes sineuses recroiser ton regard.
S'il-le-faut j'irais chanter ta fièvre sur ce sommet si lumineux,
Pour être sûre que demain tu ne t'envoleras pas.

Est-ce normal si je n'entends plus ta respiration ?
& tes sanglots ont-ils cessés ?
Ta démence se serait-elle envolée,
Parmis les cendres de notre histoire dévastée ?

Ereintée par tant d'hystérie,
Au son de ta voix j'oublierais mes pêchés,
& si tu le me permets,
Je viendrais te soutenir de mes mots inutiles.

Crois-tu que le précipice n'est plus très loin ?
Blasphème,
Que les jours sont longs,
& qu'ils me semblent lourds comme le poids de ta peine.

Si ton coeur ne trouve pas la paix,
Viens donc frapper à ma porte,
Je veillerais jusqu'à ma mort à ce que jamais,
Loin de moi le Ciel ne t'emporte.

& si tes démons reviennent te hanter,
Laisse cette main que tu tends en ma direction,
Si ton âme se fait lourde,
Laisse mes pauvres paroles l'effleurer.

Tente de respirer sous cette douce brise,
Reprend lentement goût à la vie,
Reprend ce qui t'as été retiré,
& ne ferme plus jamais les yeux de là où tu es.

THEME PERSONNEL :

Le poing serré, tu endures. Tu serres les dents en pensant au temps qui passe, qui file, qui te bouscule, qui ne te laisse aucun répit. & la haine qui te submerge, celle que tu ne peux refouler. Il t'arrive de vouloir fermer les yeux, réussir à ne plus penser. Tes palpitations & l'absence de raison qui t'emportent. Tes illusions qui s'emmêlent, qui te hantent. Pourquoi n'as-tu pas droit au repos ? Pourquoi n'arrives-tu pas à banir le mal qui n'a de cesse d'obstruer ta conscience ? La paix de ton âme aurait-elle un prix ? La nuit aussi interminable soit-elle que tu niais, que tu refusais d'admettre, qui aura cependant fini par te déchirer. Par te détruire à petit feu. & toi qui aura pourtant tenté de continuer sans te retourner, sans avoir à te poser de questions, te retrouve alors bien freinée dans ta course. Ta longue & épuisante course. & pourtant, tu te sentirais capable de déplacer des montagnes pour voir ne serait-ce que le mince éclat de ses yeux noirs sans fin. Ce jeu éternel qui t'emprisonne, qui te dénude face à la réalité qui te brûle & qui semble vouloir t'achever. Celui qui voudrait te lancer un défi, te menacer, t'accabler & te briser si tu ne l'acceptais pas. Si tu ne le relevais pas. Si tu ne réussissais pas. Cette vertue si fragile que tu pourrais sacrifier pour franchir ces murs immenses, qui semblent insurmontables. & pourtant tu sais que tu trouveras la force, tu sais que tu braveras mer & terre pour retrouver sa douce main. Tu ne laisseras pas le temps te brusquer. Alors tu relâches le poing. Les battements de ton coeur qui ralentissent. & peu à peu, le ciel s'éclaircit, laissant place aux traînées duveteuses & le soleil éclairer ton visage translucide.


Le meilleur texte posté sur DirtyDisgrace :

LA DROGUE:

Journal de Sally W., le 12 décembre à o1ho5.

"Cher journal,
J'me sens pas vraiment bien, tu sais. Je tremble de partout, j'ai la tête qui tourne & je suis fatiguée, vraiment fatiguée.
Mais ça, c'est sûrement parce qu'aujourd'hui j'ai pas pris ma dose habituelle. Mais j'avais pas assez de fric pour en acheter au gars qui m'en vend toujours. Je l'aime bien, lui. Il me juge pas, & quand il me donne ma came il me regarde jamais comme si j'étais une demeurée. Pas comme ces autres cons qui me répètent que la drogue sert à rien, que je me détruis, qu'il faut que je me fasse aider. Mais oui c'est ça! Ils se rendent pas compte que ma seule amie c'est elle. Quand elle se répend dans mon sang je n'ai plus mal, je n'ai plus cette haine lancinante qui me tue, je n'entend plus de la même façon & mes yeux alors... Je vois tellement de choses magnifiques. Des choses que les autres sont incapables de voir. Je me sens tellement puissante, tellement invulnérable, voire même immortelle. Je sais pas si tu comprends c'que je veux dire... J'pense que non, y a qu'un camé qui peut comprendre ça. 'Y a qu'un camé qui peut saisir ce que je ressens. Tu sais, quand tu pars dans ton délire, dans ton voyage, tu sais plus. Tu comprends plus. Tu penses plus (mis à part peut-être à danser & à rire jusqu'à en crever). Tout ce qui t'importe c'est juste sentir que tu te relaxes, que l'euphorie est en train de prendre posséssion de toi & que tes problèmes disparaissent au fur & à mesure que tu t'enfonces dans l'hystérie. Tout est moins douloureux. Mais après, quand les effets se dissipent, que tu commences de nouveau à sentir tes membres, avoir des crampes, que tu ressors de ton délire, là tu te prends une énorme claque intérieure, genre comme un retour des choses, tu vois ? Tu comprends que c'était simplement un état temporaire & que le monde qui t'entoure n'est plus le même. Il est glauque & malsain. Alors que dans ton trip il est tellement... tellement... je sais pas. Mais rien à voir avec cette ambiance de merde. & puis là, vlan, tu te prends tout dans la gueule. Tout ce qui s'était évaporé te reviens comme un élastique que tu ferais claquer. Puis là tu te mets à pleurer, tu sais pas vraiment pourquoi, mais tu chiales. Tu chiales tellement que t'as l'impression que tu pourras plus jamais pleurer de ta vie. & suivant ce que t'as pris comme substance tu te rends compte que t'es complètement déshydraté, que t'es au bout du rouleau. Alors ton coeur s'emballe, t'arrives plus à calmer ses battements, tu commences à te dire qu'il va sûrement finir par exploser. Puis tu t'écroules, t'as l'impression de dépérir lentement, douloureusement. & là, tu te sens vraiment seul au monde. T'as qu'une envie, c'est t'enfuir encore & encore. Recommencer ton voyage. & pourquoi pas augmenter la dose, histoire que ça dure un peu plus longtemps que d'habitude quoi. Il faut que je sorte, mon cher journal, il faut vraiment que je respire. Je devrais peut-être aller chez Karen, avec un peu de chance il lui reste encore de l'amphétamine ou du crack & en plus je me marre bien avec elle, elle est cool. Elle agit un peu comme une pute, du style quand elle a pas assez de blé pour sa coke elle se tape vite fait quelques dealeurs & en échange, ils la fournissent. Je suis pas vraiment pour & ça me dégoûte quelque peu, mais c'est comme elle veut, hein.
Bref, dans une semaine j'ai 16 ans. Ouais, super, encore une putain d'année de plus. & dans deux ans, c'est la merde qui commence.
Bon, cette fois j'y vais vraiment. J'vais aller voir Karen (j'espère qu'elle est pas occupée avec un de ses mecs de passage encore là...). Je croise les doigts. xoxo"


dimanche 24 juillet 2011

Alors que maintenant je suis seule, je ressasse ce qui fait donc parti de mon passé à partir de ce moment, parce que même si je repasse des jours similaires ça ne sera plus jamais la même chose, ça aura été la première fois & la dernière fois que je pourrais ressentir de telles choses..

Je voudrais être capable de trouver les mots justes pour exprimer cette admiration que j'ai pour cette personne si chère à mes yeux. A cette personne si chère aujourd'hui à mes yeux, que le destin à bien voulu me donner & me redonner. A cette personne que je croyais avoir perdue. A cette personne qui me comprend & m'aime malgré toutes ces années loin d'elle. A cette personne qui partage le même sang que le mien. A cette personne qui m'a tant manqué. A cette personne qu'aujourd'hui j'ai près de moi pour toujours. A cette personne qui me soutiens & me fais rire. Cette personne qui maintenant restera toujours avec moi après ces 12 années passées sans elle. Celle qui à ce jour me manque terriblement.. Je ne pensais pas un jour être capable de ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un, de pouvoir être dépendante à ce point d'elle. & cette personne, c'est ce qu'on appelle une soeur. Mais dans mon cas c'est bien plus que ça, c'est une parti de moi-même, une prolongation de mon âme, elle vit en moi & je vis en elle. Chaque regard me prouve que l'on est la même personne, bien au-delà de la ressemblance physique. Si elle est malheureuse, je suis malheureuse, si elle est malade je suis malade. & si un jour elle me demandait de sauter d'un pont je le ferais, parce que je sais qu'elle m'aurait donné la meilleure solution & qu'il n'y a rien d'autre à faire. J'aimerais encore la prendre dans mes bras, regarder dans ses yeux, lire sur son sourire & lui dire que je l'aime tellement...

vendredi 15 juillet 2011

Quiero besarte..


"J'tanné d'être down & d'constamment feeler merdique en essayant d'garder l'équilibre sur un fil électrique"

I'll be there as soon as I can, but I'm busy mending broken pieces of the life I had before.. Muse.

Aujourd'hui j'ai pris la décision de m'en foutre. A partir de maintenant, je vais profiter, ramer dans la merde mais peu importe parce qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait. Je m'en fous si je meurs, je m'en fous de tout.

lundi 11 juillet 2011

L'amour est mon pire ennemi, la haine est ma maîtresse.

Il faut que je lâche cette lame avant que ça soit elle qui le fasse.
Il m'arrive encore de me dire que si je laisse creuser encore plus loin dans ma peau ça ira mieux après. C'est ma seule amie, ma meilleure amie. La seule chose qui me permet de passer mes nerfs, qui comprend ce que je vis. Pendant que je suis occupée à me détruire à l'extérieur, j'oublie que j'ai si mal à l'intérieur. J'ai voulu jouer, j'ai perdu & c'est aujourd'hui que je le paye. Je n'arrive même plus à me rappeller de la dernière fois où j'ai réussi à être totalement heureuse. Il faudrait que je tue ce besoin de marquer mon mal, il faudrait que je lâche pour de bon. Mais je n'en ai pas l'envie, je n'en aurais jamais la force, parce que je suis faible. Je n'ai jamais été capable de m'en sortir sans dégâts. Je me suis inventé une force intérieure, un but, mais petit à petit j'ai tout perdu. Je l'ai perdu lui parce que je ne l'ai jamais mérité & je ne le mériterais jamais, & je l'ai blessé, comme tout ce que je touche. Cette fois-ci je ne ferais plus l'égoïste, je le promet, je le laisserais partir & je ne le supplierais plus de revenir. Il a raison sur tout. & même si ça me tue de laisser s'envoler tout ce qui me restait, tout ce que je voulais pour mon avenir, tant pis pour moi. Je trouverais encore refuge une fois de plus vers mon amie & je sais qu'un beau jour, le plus beau jour de ma vie sûrement, elle m'achèvera, & il n'y aura qu'à cet instant que je pourrais être heureuse, j'en suis certaine..

J'aurais voulu t'aimer encore & encore, mais la vie en aura décidé autrement. Je suis désolée pour tout ce que j'ai pu te faire subir. Tu n'auras plus mal maintenant, je te le jure.
J'ai merdé.

samedi 9 juillet 2011

Entre la vie & la mort il n'y a qu'un seul pas, & j'ai cru le franchir tant de fois.

J'en ai marre d'y croire. Je sais même plus quoi écrire, j'ai plus envie de rien, je sais plus comment continuer à vivre. J'en ai marre d'être tellement mal, j'en ai marre de pleurer, j'en ai marre de me taire à chaque fois.
Y a plus rien à dire, plus rien à faire. J'avais des putain de rêves, mais maintenant je n'y crois plus. Je n'ai plus envie de croire en rien, ni personne. Parce que personne n'est capable de me comprendre, personne ne peut m'aider. Je dois toujours mentir, leur dire que tout va bien, parce qu'ils ne comprendraient pas. J'ai juste envie de dormir & ne plus me réveiller, fermer les yeux & partir loin. J'en ai marre de moi, de ce qui se passe à l'intérieur, de ce putain de malaise de merde qui va finir par me TUER parce qu'un jour j'irais trop loin. Des fois j'aimerais tout oublier, & pouvoir recommencer à zéro. Mais ça sera jamais possible parce que cette vie de merde est une sale PUTE. J'ai été prise dans un piège qui me détruira jusqu'au bout, & qui me consumera comme cette clope que je fume pour faire passer le putain de temps qui m'affaiblis.

vendredi 1 juillet 2011

Beautiful Liar

J'voudrais simplement qu'il comprenne qu'à force de jouer avec le feu on fini toujours par se brûler..

      J'ai l'impression que ma vie redevient supportable, que je commence à m'en sortir. Ce n'est pas la première que je me fais cette réflexion, mais je pense que cette fois-ci c'est la bonne.
Le passé me manque tout de même terriblement, je me sens impuissante, j'aimerais retourner en arrière quand j'étais encore normale mais je crois que tout est fini. J'ai du mal à me détacher de tout ce qui s'est passé dernièrement pour aller de l'avant, je suis encore bloquée dans cette passe sale qui n'est pas encore tout à fait terminée & qui ne le sera jamais réellement & je sais que lorsque je quitterais cette terre j'aurais encore mal, parce que cette saloperie vient de loin pour me torturer d'aussi près. On pourra dire que j'aurais eu une jeunesse très sex drug & rock'n'roll. & pourtant ça fait mal maintenant, j'en ai assez je veux que ça cesse totalement. J'aurais tout essayé pour tuer le mal, j'aurais abusé de l'alcool, de la cigarette, de la drogue, de la mutilation, de tout. & rien n'a marché, bien au contraire, à chaque fois tout était pire & j'ai fini plus bas que terre. Souvent je me suis dit que si je voulais tuer le mal, il fallait que je me tue moi-même, mais jamais je n'ai réussi jusqu'au bout, parfois je suis heureuse de ne pas y être arrivée, & d'autres fois je le regrette. J'ai de la misère à vivre, mais pourtant au fond j'aime la vie, j'aime profiter, découvrir, aimer, goûter, comprendre, voir, entendre, toucher, respirer, chanter, danser & d'autres jours tout ça va me dégouter. J'ai trop fait souffrir de monde, y comprit moi-même. & j'ai besoin d'exorcicer tout ça, l'écrire pour m'en débarasser tellement j'me sens dirt. Partout où je passe je me sens jugée, j'ai l'impression que ce que j'ai vécu se lit sur mon visage & qu'on ne voit que ça sur moi. & pourtant j'essaye de faire mon possible pour faire taire mon regard & me mentir à moi-même. J'espère qu'un jour je n'aurais plus à prétendre que tout va bien, & que ça sera vraiment le cas. Le futur me fait peur, je ne sais pas si je pourrais m'y retrouver.